Les 12,13,14 et 15 avril 2024 AkroPAUL accueillera, avec grand plaisir, Helen Woodrow, thérapeute anglaise, spécialiste du positionnement oro-facial.
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51000 Châlons en Champagne
A Atlantis, on pratique aussi le Brain-Mapping. De quoi s’agit-il ? Aujourd’hui, la traduction littérale "carte géographique du cerveau" n’aide pas vraiment davantage à comprendre. C'est pourquoi nous voulons essayer ici d'expliquer ce qu’est un Brain Mapping et comment cela se pratique.
A la base, il s’agit d’un EEG, un électro-encéphalogramme, c’est-à-dire d’un enregistrement des fluctuations de tensions électriques qui sont toujours mesurables lorsque le cerveau est actif. Ces tensions changent continuellement. Ainsi l'enregistrement ne donne aucun trait droit, mais un oscillogramme où les courbes qui vont continuellement de haut en bas, sont appelées «ondes».
Les ondes montrent en leur sommet la tension mesurée. Une autre caractéristique des ondes est leur longueur; certaines sont brèves et se succèdent vite, d’autres sont plus longues et s’effectuent plus lentement.
A partir de 19 électrodes, placées sur des emplacements différents de la tête, on obtient 19 courbes, illustrant l'activité électrique du cerveau.
A Atlantis, nous évaluons ces courbes avec l'ordinateur. Le tri des ondes se fait pour chacune des 19 courbes selon les fréquences de 4 domaines d'ondes et il est évalué en fonction de la taille de l'oscillation des courbes, des tensions. Ensuite, les tensions sont signalées par des couleurs; en bleu, ce sont des tensions bénignes, en vert ou jaune, elles sont fortes et en rouge ce sont de très fortes tensions.
A la fin, on obtient les représentations des 4 couleurs de la surface de crâne. L'ensemble ressemble pour ainsi dire à la carte des températures de la météo. Ce sont les Brain Maps et l'examen s'appelle "Brain Mapping": c'est donc l'élaboration d'une carte géographique du cerveau.
Comme le patient a déjà le bonnet avec les électrodes sur la tête, on procède également à d'autres examens très probants dont l'EEG est également à la base, c'est ce qu'on appelle les "potentiels évoqués". Il est possible de mesurer la réponse électrique du cerveau à une impulsion déterminée.
Un examen des potentiels évoqués consiste à ne pas proposer le même son (stimulus) au patient mais deux sortes différentes. Les patients doivent faire bien attention à l'un des deux et appuyer sur un bouton lorsqu'ils entendent le son différent des autres. Les stimuli auxquels le patient doit réagir sont plus rares que les autres et ils apparaissent irrégulièrement. L'ordinateur enregistre séparément les courbes de réponse pour les stimuli fréquents auxquels le patient ne doit pas faire attention et pour les rares stimuli auxquels il doit au contraire réagir. On obtient donc deux courbes de réponse différentes, l'une pour le simple fait d'écouter et l'autre pour le fait d'écouter consciemment. Ceci est valable aussi pour les stimuli visuels ou différents. On peut aussi mesurer de nouveau la tension et le moment de l'apparition de la réponse dans les deux courbes.